Capt’n O.D.D : le serious game de la JCEF pour sensibiliser les chefs d’entreprises aux Objectifs du Développement Durable !

« Tu me dis, j’oublie, tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends » Benjamin Franklin.

S’il suffisait d’un jeu pour embarquer les chefs d’entreprises vers une économie plus verte et plus durable ? C’est le pari que font les bénévoles de la Jeune Chambre Économique Française en 2021 ! « Capt’n O.D.D », en référence aux 17 Objectifs du Développement Durable portés par l’ONU à horizon 2030, est un serious game conçu par les membres de la JCEF en partenariat avec le Pôle Eco-conception et CiviTime.

Cet outil sera officiellement lancé à la rentrée 2021 et déployé dans les Jeunes Chambres Économiques Locales. En attendant, et afin de mieux vous expliquer pourquoi les bénévoles de la JCEF ont choisi de déployer cet outil, nous vous proposons un tour d’horizon du serious game et de ses fonctions grâce à Thomas Guest, bénévole au sein de la JCEF et en charge du développement de Capt’n O.D.D.

  • Qu’est-ce qu’un serious game ?

Thomas Guest : « Un serious game est un ensemble de mécanique de jeux qu’on assemble pour faire passer des messages, provoquer des émotions et changer les comportements des personnes ou d’un groupe de personnes de façon pérenne dans le temps.

Pour construire un serious game, il faut bien identifier quels sont les leviers psychosociaux sur lesquels il est nécessaire d’agir en fonction de ce que l’on souhaite provoquer chez notre utilisateur » .

  • À quoi sert un serious game ?

Thomas Guest : « Si on souhaite sensibiliser une personne sur un sujet, si on souhaite le faire adhérer, susciter son approbation, il faudra jouer sur différents leviers psychosociaux. Pour chacun des leviers il est nécessaire de créer une mécanique de jeu qui va permettre d’atteindre l’objectif pédagogique que l’on s’est fixé.

Le serious game va permettre de mettre en scène des thématiques qui peuvent parfois paraître conceptuelles pour des personnes ciblées. Toutefois, le fait de les décliner de façon ludique grâce au jeu va permettre de les rendre beaucoup plus tangibles, beaucoup plus appropriables pour le public cible » .

  • Qui peut jouer à un serious game ?

Thomas Guest : « Le serious game en fonction de la thématique et des leviers psychosociaux, peut s’adresser à différents publics : le grand public, les professionnels… Le serious game est également utilisé auprès des publics jeunes pour permettre un apprentissage plus facile ».

  • Quels sont les bénéfices pour les parties prenantes ?

Thomas Guest : « Selon la Théorie Edgar Dake : avec le principe de gamification, l’apprenant retient 90% du contenu versus 50% par la vision ou l’écoute et 10% par la lecture.

Un serious game facilite donc l’apprentissage d’une thématique et/ou consolide les acquis. Il permet de renforcer l’engagement des individus, stimule, étonne et focalise l’attention du public cible » .

Pour en savoir plus, rendez-vous à la rentrée 2021 !